à 2 PAS 

                                                   Denis Welkenhuyzen                                                       CRÉATIONS - ÉVÉNEMENTS - PUBLICATIONS 

Parcours

La création n'a jamais quitté son travail et lui a permis de guider et d'inventer des projets artistiques.

Aujourd'hui, l'univers spatial et poétique résonne et lui donne envie d'offrir ses histoires chorégraphiques.
Sur la création « Ascension », le passage des états de corps l'a intéressé. Cela l'a guidé dans ce voyage entre le corps athlétique confronté à une tâche difficile et le corps abandonné sans force, soutenu pour ne pas sombrer.
Sur cette pièce chorégraphique, les textes d'Erri de Luca racontent une course en montagne où les corps dansent cette escalade.
Aujourd'hui, avec «Mort Mord comme un Murmure», les épreuves passées l'amènent à pouvoir vous raconter par la poésie d'Andrée Chedid, par la danse, par l'écriture, ce cheminement vertical, cette page noircie d'une façon légère; à la manière d'une règle du jeu !
Le sens de ses spectacles nous arrive progressivement, subtilement, sans jamais que le mouvement ou les mots ne s'imposent : le corps raconte et la parole effleure.
Son travail chorégraphique est né d'une envie de rendre tangible le travail autour de la verticalité.
Il souhaite être porté par le sens des choses, le sens d'une écriture artistique.
Il est emporté par ses histoires qui laissent des abîmes dans lesquels il peut se lover.


Actuellement, Directeur artistique d'à2PAS, il met aussi en place des projets artistiques et des événements avec la Cie Léve un peu les Bras.

Presse

Agnès Santi, La Terrasse, mars 2018

Inspiré par Sur la trace de Nives d'Erri De Luca, Denis Welkenhuyzen imagine le périple de deux danseurs alpinistes. Un conte porté par la course concrète des corps et la puissance poétique des mots.

« Nous pouvons nous couvrir tant que nous voulons, la montagne nous découvre. Nous sommes plus nus qu'en bas. » confie Erri de Luca dans Sur la trace de Nives Gallimard, 2006). L'ouvrage déploie une conversation tissée avec l'alpiniste italienne chevronnée Nives Meroi sur les hauteurs himalayennes. A une telle altitude, l'humilité s'impose, chaque geste compte, la solidarité devient une question de vie ou de mort. Passionné par la danse verticale, Denis Welkenhuyzen a souhaité réinventer dans l'espace scénique une ascension mouvementée en compagnie d'un conteur musicien, Sébastien Ehlinger, et de deux danseurs grimpeurs, Stéphane Couturas et Jérémy Paon. Soutenir, porter, renoncer, lâcher prise, franchir les obstacles : l'épopée intimiste et duelle entrelace sans artifice le mouvement des corps et le rythme du poème. Comme une métaphore des aspérités de la vie en commun.

Cécile Legrand Directrice de la programmation du Culturral à Sallanches

Inspiré du texte d'Erri de Luca «Sur les traces de Nives», Denis Welkenhuyzen invite le spectateur à vivre un moment intimiste où la danse, le conte et la musique nous emmènent vers le sommet. Portée par 2 danseurs-grimpeurs (ou grimpeurs-danseurs) et un musicien-conteur, cette création nous donne à voir et à entendre ce que nous pouvons ressentir et vivre lorsque nous attaquons l'ascension d'un sommet. A la fois, défi personnel et solidarité avec l'autre, Ascension fait un subtil parallèle à la vie de couple avec ses bonheurs et ses difficultés. Nul besoin d'être alpiniste pour savoir qu'il est important de pouvoir compter sur «l'autre» quand nous avons tant d'étapes à franchir. Sans jamais illustrer ce qui nous est raconté mais plutôt le suggérer, laisser notre imaginaire voyager, Denis Welkenhuyzen propose au spectateur une véritable liberté le laissant volontairement voguer d'un bout à l'autre de la scène. Ca peut-être déroutant mais pour une fois, laissons-nous guider par nos propres envies.

Ascension est bien plus qu'un voyage à travers les montagnes, c'est aussi une rencontre avec soi. Arriver à donner autant de poésie - notamment grâce à la magnifique interprétation de Sébastien Elhinger - pour parler de ce corps poussé à aller toujours plus haut, le défi est réussi !

Quelques retours des professionnels invités

« Non seulement on est dans l'image d'une ascension mais le travail qui se tisse laisse apparaître un duo danse-théâtre, où chacun est nourrit par l'autre.»

« Une harmonie entre le récit, le mouvement et les silences», «Le récit n'est pas dénaturé, même si l'adaptation renvoie le spectateur dans un univers palpable et sensible, on retrouve l'esprit d'Erri De Luca»

« Les mouvements inspirés de l'alpinisme apportent une danse concrète, lisible pour le spectateur»

« L'univers musical nous transporte vers les grands sommets mythiques du Népal, du Japon, des Alpes,...»



t                                09 mars 2017

Ascension, chorégraphie de Denis Welkenhuyzen

Ils partent d’en bas, de la vallée, de là où nous sommes, et montent ensemble parce qu’ils sont deux et veulent porter là-haut la preuve de leur couple. Et les voilà grimpant en deux solitudes parce que l’un a un rythme différent de l’autre, mais ils se retrouvent, parfois longtemps après, pour s’appuyer l’un sur l’autre, sachant que « notre monde repose sur les épaules de l’autre ». Les mots d’Erri de Luca reviennent dire l’effort, l’altitude, la solidarité, l’amour, le danger, le vide et la surface. Nos yeux les suivent là-haut, ils nous donnent le vertige à nous, qui sommes en bas. Il l’écrit, Erri de Luca : ce n’est pas le même souffle quand tu descends. Nous ne vivons pas les mêmes choses en bas et en haut. Et il y a le temps de la montée. Parfois, quand les deux danseurs — puisqu’il s’agit bien de danse, d’un mouvement qui prend appui sur le sol ou sur une paroi — passent à proximité du filet qu’ils escaladeront tout à l’heure, ils frôlent cette courbe qui me fait penser aux images qu’envoie régulièrement un astronaute depuis la capsule encore plus haut que les montagnes. Le regard change, bien sûr, pas seulement le souffle. Est-ce qu'on peut toucher le ciel ? La musique dont le corps a besoin nait d’une sorte de sphère aplatie sensible en chacun de ses points, qu’on appelle le hang. Il y a aussi un instrument à lamelles. Ce sont deux façons de produire du son en accord avec l’espace, en accord avec la matière même de l’instrument. Une forme de simplicité, d’immédiateté, une façon d’être présent, comme l’exige la montagne quand on y vient, qu’on écoute le vent, qu’on en est l’invité.

à bientôt !

à 2 PAS  06 81 03 10 61 adeuxpas@gmail.com
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